samedi 16 août 2008

Sami BEN ABDALLAH: Du bon et du mauvais opposant. Du bon et du mauvais patriote (avec précision)..

« Je suis devenu un renégat en m’attaquant dans mes écrits à Mohamed Charfi, Saadoun Zmerli et Khemais Chammari, des fondateurs de la LTDH, et à Mohamed Moada, leader du MDS, le principal parti d’opposition, des hommes canonisés par les démocrates tunisiens et les deux grosses boites des droits de l’Homme. J’ai touché à leur capital, à leurs investissements, à leurs cotations en Bourse sur le marché des droits de l’Homme en Tunisie. (..)Que puis-je faire, face à ces gens qui ont une réputation d’intellectuels indépendants, et qui le sont ? Comme pris dans un filet, je me résigne, si je bouge, je m’étrangle…Même mes plus fervents alliés, dans ces situations, m’abandonnent. Je n’ai pas usurpé ma réputation d’emmerdeur, tunisiequement incorrect. Dans les rapports des organisations de l’orthodoxie démocratique, je n’avais plus droit de cité. Les manitous de la presse internationale m’évitaient. « il n’est pas crédible…laissez tomber, il est brouillon, incapable d’analyser..il cherche à tout vampiriser… méfiez-vous, c’est un manipulateur. ».
Depuis Londres ou Paris, ils sont briefés par leurs chevaux de Troie : Kemal Jendoubi, Donatella Rovera…ces bons militants des droits de l’homme canalisent toutes les missions d’enquete et d’information, établissent les listes des personnalités « à voir absolument », « à éviter », « à éviter absolument »… généralement, c‘est dans cette dernière case que je figure ».
Taoufik BEN Brik, Le Rire de la baleine,pp81-83, Éditions du Seuil, Novembre 2000.


M.Sahbi Amri était jusqu’à récemment un « bon opposant », il exprimait avec des articles d’une rare violence, toute son opposition à M.Ben Ali. Il fût un temps où le net tunisien accouchait, presque quotidiennement, de ces dernières aventures avec la police politique tunisienne. Un jour, il est violemment agressé, un autre, menacé et un troisième interdit de travailler. Aujourd’hui, il est devenu un «mauvais opposant », il est accusé de «jouer le jeu du régime et de diviser l’opposition ». Sacrée union que M. Sahbi Amri risque de remettre en question ! Certains l’accusent même d’être «un flic »…on connaît la chanson qu’un quarteron de barons et de baronnes qui squattent les devants de la scène médiatique, nous chantent depuis des années. Un flic ? Et pourquoi faire ? y’a -t-il des secrets au sein de l’opposition ? Ceux qui connaissent le microcosme tunisien ou parisien, savent pourtant que rien ne se cache, tout se communique.


Selon la terminologie officielle du pouvoir, M.Sahbi Amri était dans son passé, un «traître », «allié à des puissances occidentales », il a «vendu sa conscience à l’étranger » et «s’est fait le vecteur du mal contre son propre pays ». On croirait la Tunisie en guerre ! On connaît aussi la chanson du pouvoir tunisien. Les officiels ? « Ils sont des patriotes qui s’investissent, jour et nuit (ils ne dorment pas ?) pour le bien de la Tunisie et des Tunisiens, la gloire de la Tunisie et son image rayonnante dans le concert des nations..d’autant plus que la Tunisie –grâce à la clairvoyance de ses officiels- fait désormais partie des « rares pays »…personne ne vous expliquera quoique se soit ! Ce sont des «expressions » que les officiels répètent à volonté. Une sorte de distraction et de défoulement. L’exemple le plus criant de ce verbiage creux est l’appellation du dernier congrès du RCD, « le Défit » ! L’avant dernier Congrès fut appelé « l’Excellence ». Un non sens ! Il y a des années, le pouvoir disait qu’on était «excellent » ! aujourd’hui, on vous dit, « le défit ».On n’est plus excellent alors ? Et puis, défier qui et quoi ? Défier la torture ? Les agressions lâches ? La corruption ?

Sahbi Amri n’est plus aujourd’hui un «traître » ou un «vendu ». Officiellement, il a retrouvé «le droit chemin ». Le Parti au pouvoir va-t-il le récompenser en lui offrant un an d’abonnement au journal du Parti, « Le Rounouveau » dans ses deux versions arabe et française ? On le saura pas ! Mais ce qui est sûr, c’est qu’il lui serait difficile de continuer à publier ce qu’il écrit dans les journaux de la dissidence qui sont dissidents car ils militent pour «la liberté d’expression ».

On dit que nous vivons sous un « Etat policier ». Officiellement, vous êtes libre de tout dire et le Président est monté au créneau plusieurs fois pour « appeler les Tunisiens à s’exprimer en toute liberté ». Officieusement, il y a des limites rouges qu’il ne faut pas dépasser ! Vous voulez critiquer ? On vous dira : « Eviter le Président, critiquez les ministres à volonté, Attention ! De préférence, évitez les Ministres de la Justice, de l’intérieur et de la défense ! Il s’agit de Ministères de souveraineté. Evitez aussi, le ministre du Tourisme, le Ministre des affaires religieuses, le Secrétaire d’Etat aux nouvelles technologies ! Evitez les sujets de la torture, de la corruption, des droits de l’homme, mais sinon pour le reste, vous êtes libres de critiquer ! ». Peut-on par exemple critiquer la réaction des autorités à propos du «sort » subi par l’ancien footbaleur Tarek Dhiab pour avoir refusé de serrer la main du Ministre ? C’est du sport ! « Bien sûr ! C’est un acte grave car il remet en cause l’autorité et le prestige du Ministre ! Et le Ministre a été nommé par le Président ! Et le président a été élu par le peuple souverain en vertu de la Constitution !L’affront fait au Ministre est un affront contre tout le peuple tunisien ! Et la Tunisie est un pays arabe. C’est donc un affront à la Nation arabe ? Et la Nation arabe fait partie de l'Humanité! C'est donc un affront à toute l'Humanité? Voilà, il faut dire cela, vous êtes libre de l’écrire ou de ne pas l’écrire ! à vrai dire, pourquoi critiquer ! Soyez constructif ! Personne n’a prétendu que le régime est parfait ! Il y a un processus démocratique, soutenez le plutôt que de le critiquer ». Mais ce processus durera combien d’années encore? Durant 31 ans, Bourguiba a réprimé toutes les libertés sous prétexte qu’il fallait se consacrer à la lutte contre le sous-développement ! 50 ans après, le sous-développement est là et tous regrettent l’absence des libertés ! Depuis 20 ans, pas un jour ne passe sans qu’on évoque les droits de l’homme en Tunisie. La révision de la Constitution en 2002 a été officiellement justifiée par le fait d’inscrire les droits de l’homme dans la Constitution et probablement, une autre révision de la Constitution aura lieu dans un an ou deux –officiellement-pour inscrire les «droits de l’Homme » encore dans la Constitution... Mais sauf la parenthèse démocratique de 1987-1990, il y a cette impression que rien n’a changé ou presque ! Les mêmes flics, qui tabassent les mêmes dissidents qui confisquent les mêmes passeports.

Du coté de l’opposition, c’est un tir nourri contre tous ceux «osent » formuler la moindre critique ! Untel c’est un Flic ! Untel est en mission commandée ! Officiellement, nous militons tous pour une liberté d’expression. Officieusement il y a une minorité qui impose à la majorité des limites à ne pas dépasser ! Si vous critiquer les islamistes ou le voile, on vous traitera d’éradicateur de Gauche et Ennahdha publiera le lendemain un Communiqué dans lequel « il vous présentera comme l’instigateur d’une nouvelle croisade contre l’Islam » ! Si vous critiquer La Gauche, on vous traitera d’islamiste ! et si vous l’êtes pas, on vous dira « tu réfléchis comme un islamiste et tu n’en es pas conscient » ! si vous critiquez les féministes, l’ATFD vous gratifiera d’un Communiqué dans lequel elle vous accusera d’être « un machiste, sexiste, voulant atteindre aux acquis progressistes et civisationnels de la femme tunisienne ». Evitez donc les islamistes, la Gauche, les féministes, les journalistes, les militants des Droits de l’Homme, sinon pour le reste, vous êtes vraiment libres de vous exprimer!

Allons y donc pour la liberté d’expression mais attention à ne pas dépasser les limites. Et pourquoi donc ? Ceux qui se prennent pour les martyrs vivants de la liberté d’expression vous expliqueront que «le régime risque de tirer profit de telle dénonciation et par conséquent, il faut se taire ! Ce n’est pas le moment » (j’ai connu des opposants qui depuis 10 ans déclarent : ce n’est pas le moment !).

A la vérité, toutes « ces histoires » sont des prétextes. Dans un cas comme dans l’autre. Il y a un ordre et il ne faut pas le remettre en cause car tout changement risque de nuire à ceux qui en tirent profit. Que gagnent-ils ? Le pouvoir et le fric. Cela est très visible du coté du pouvoir. Il est moins visible du coté de l’opposition car rares sont ceux qui se sont aventurés à évoquer ces sujets tabous ! La majorité ne méconnaît pas pourtant qu’une minorité d’opposants a instrumentalisé les luttes des tunisiens pour les libertés et les droits de l’homme. Salaires, avantages en nature, remboursement de frais, subventions, billets de voyages gratuits, séjours dans des hôtels luxueux (tout comme les officiels du régime) pour discourir sur « la misère que vivent les prisonniers politiques » ! Il n’y a rien de honteux de percevoir des subventions ! Mais rien ne remplace la transparence ! Rien ne remplace la liberté d’expression.

Sahbi Amri – L’histoire que se répète...

Mais qu’a fait donc ce Sahbi Amri ? Pour sa première sortie –et sûrement pas la dernière- il a commis un brûlot contre M. Mohamed Abbou. Toutes les spéculations sont légitimes sur le pourquoi et le comment, mais n’est-il pas temps de «s’en foutre » de toutes ces questions ? Il a dit ce qu’il en pensait, M. Mohamed Abbou lui a répondu.

En lisant ce qu’à écrit Sahbi Amri, je me suis rappelé Ali Saidi , Mezri Hadded, Borhene Bsais et bien d’autres. Tous étaient aussi au début, des «bons opposants ». Tous à quelques différences prés ont eu le même parcours. Des amis qui se disent « de Gauche », qui ont connu Borhene Bsais, rappellent toute l’austérité et la solitude qu’il connut durant ses années d’universités quand il militait au sein de l’UGET. D’autres avaient même soutenu qu’il a été plusieurs fois « battu par la police ». Partisan du Parti de Libération Islamique à ses débuts, converti à l’extrême gauche « stalinienne » plus tard, devenu aujourd’hui le porte parole du pouvoir (pour les arabophones). C’est un sacré parcours !

Mezri Hadded a connu la même austérité à Paris et a pris des risques énormes entre 1990 et 1995. Qui s’en rappelle ? Sûrement pas la Gauche caviar qui a rejoint l’opposition depuis des années. Durant ces temps, elle goûtait aux plaisirs du Pouvoir. Ils étaient ministres, intellectuels du pouvoir, députés, propagandistes à Paris pour convaincre les ONG des Droits de l'Homme qu'il n y avait pas de torture en Tunisie. Ali Saidi a fait aussi le même parcours. On pourrait discourir sur ses liens, ses alliances, ses méthodes, ses erreurs de parcours et les limites rouges qu’il a dépassées. Mais une chose est sûre, il a pris des risques énormes. Aujourd’hui, c’est le tour de Sahbi Amri…Toutes ces personnes sont différentes. Cependant, il y a quelque chose qui se répète dans leurs parcours.


Je ne connais pas du tout Sahbi Amri. Je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer lors de son dernier passage à Paris. Il est venu accompagner un émissaire du régime et a rencontré plusieurs de ceux qui l’insultent aujourd’hui dans les coulisses. Mais, dans ses articles, il y avait son numéro de téléphone et je l’ai appelé pour avoir de ses nouvelles.

« Pourquoi as-tu disparu de la circulation depuis 2 ans ? Pourquoi tu n’écris plus ? »
Il m’a expliqué les raisons de sa disparition : Il en avait marre d’être tabassé par les flics à Tunis et de voir ses souffrances récupérées par les «professionnels des Droits de l’Homme ». Il avait eu un problème de santé et s’est retrouvé dans le besoin. Toutes les personnes qui l’encourageaient auparavant à dénoncer M. Ben Ali ont disparu et ont pris la fuite (sauf M. Abderraouf Ayedi et M.Abdelwahab Hani qui ont continué à l’appeler. C’est Sahbi Amri qui le dit). Il s’est retrouvé seul face à des factures d’hôpitaux.. une jambe amputée. La présidence est intervenue pour tout lui payer …C’est Sahbi Amri qui le dit encore.

« Sahbi est-ce pour ça que tu ne critiques plus le Président ? »
Réponse : « Non ! par le passé, les flics venaient me tabasser et je me disais qu’ils ne pouvaient agir de la sorte que suite à un ordre de M. Ben Ali… puis, par une coïncidence, j’ai compris que Ben Ali n’était pour rien et qu’il méconnaissait mon affaire »

« Mais qui donnait l’ordre de te tabasser ? »
« Un haut responsable au Ministère de l’intérieur. C’était de sa propre initiative ».

« Et aujourd’hui, que comptes-tu faire ? Tu sais, si tu «travaillais » un peu tes témoignages et ton CV militant(dire par exemple que tu étais de tous les combats de l’Opposition, ou que tu étais « le premier » à avoir vu que M.Ben Ali installerait une dictature en Tunisie !ou que tu vis une persécution ininterrompue depuis l’ascension de M. Ben Ali au pouvoir! ou que tu serais une figure populaire en Tunisie, sinon tu pourrais t’autoproclamer « démocrate, progressiste, laïque » (en Tunisie, on devient démocrate par une simple déclaration sur un papier libre)…bref, tu pourrais devenir demain une « grande personnalité de la société civile» (comme quoi même dans la société civile tunisienne, il y a des « personnalités » et il y a « le peuple de la société civile », à ne pas confondre avec l’autre peuple qui ne fait pas partie de la société civile), une « figure de proue de la société civile », « un grand militant de la cause des droits de l’homme en Tunisie ». Avec un peu de chance, on te proposera une bourse et les "papiers" dans une capitale européenne ou au Canada. Tu sais, sincèrement, ces canadiens sont de très grands humanistes car ils croient tout ce qu’on leur dit…. Ou comptes-tu renier tout ton parcours politique, ne rien dire sur toutes les tracasseries et la violence dont tu as été victime et t’en prendre à tous les dissidents car quelques-uns uns ont instruementalisé tes souffrances ? Tu sais Sahbi, ce ne sont pas les dissidents qui tabassent les flics ou qui leur confisquent leurs passeports…».

Sahbi m’arrêta : « j’ai refusé d’être l’invité de la Suisse et d’avoir tous ces privilèges. je compte témoigner pour l’histoire de tout ce que j’ai souffert »
Sur ce la communication s’est terminée.

Sahbi Amri n’est pas un saint. Il n’écrit pas du Coran. Il a ses motivations. Sûrement dans ce qu’il écrit, il y a de l’objectif, du subjectif et des règlements de compte personnels. C’est le débat contradictoire qui distinguera le vrai du faux. Par contre, j’ai lu tout ce qu’il a écrit sur son parcours depuis le groupe sécuritaire et la tentative de coup d’Etat manquée du 8 Novembre 1987, les tracasseries et la violence dont il a été victime. C'est vraiment courageux de sa part d'avoir tant résisté...

Je ne connais pas non plus Borhene Bsais ni Mezri Hadded ni Ali Saidi et bien d’autres. Mais je veux leur dire, qu’en tant que Tunisien, je suis très fière de tout ce qu’ils ont fait – dans leur passé- pour défendre la liberté d’expression et la justice dans les moments difficiles qu’a traversé notre pays. Ils ne sont pas parfaits, mais ils ont pris des risques, ils ont essayé de changer les choses. Ils ne sont pas les seuls. Il y a des milliers de Tunisiens qui le font. Qu’ils n’aient pas eu la reconnaissance qu’ils méritaient, ce n’est pas une raison pour renier tout leur parcours politique ! Aujourd’hui qu’ils ont changé de discours politiques, c’est l’histoire qui jugera s’ils ont pris le bon ou le mauvais chemin.

Je dis la même chose à M. Mohamed Abbou qui a eu le courage de répondre à Sahbi Amri.

Et la liberté d’expression ?
Petit à petit nous apprendrons, inévitablement, il y aura des dérapages, des accusations, des contre accusations, des résistances, des souffrances, mais nous apprendrons de nos erreurs. Car, à la vérité, y en a marre de se taire, de s’autocensurer, sous prétexte que ce n’est pas le moment…

Par Sami BEN ABDALLAH
Sami_tunisie_soir@yahoo.fr
Tunisnews_ French N° 3006 du 15.08.2008


Précision au sujet de M. Sahbi Amri

Suite à la parution de l'article "Sami BEN ABDALLAH: Du bon et du mauvais opposant. Du bon et du mauvais patriote - Sahbi Amri, Borhene Bsais, Mezri Hadded, Ali Saidi et bien d’autres" sur Tunisnews
(http://www.tunisnews.net/15out08f.htm), Monsieur Sahbi Amri a tenu à apporter la précision suivante concernant le passage suivant:
J’avais écris :

« Pourquoi as-tu disparu de la circulation depuis 2 ans ? Pourquoi tu n’écris plus ? »
Il m’a expliqué les raisons de sa disparition : Il en avait marre d’être tabassé par les flics à Tunis et de voir ses souffrances récupérées par les «professionnels des Droits de l’Homme ». Il avait eu un problème de santé et s’est retrouvé dans le besoin. Toutes les personnes qui l’encourageaient auparavant à dénoncer M. Ben Ali ont disparu et ont pris la fuite (sauf M. Abderraouf Ayedi et M.Abdelwahab Hani qui ont continué à l’appeler. C’est Sahbi Amri qui le dit). Il s’est retrouvé seul face à des factures d’hôpitaux.. une jambe amputée. La présidence est intervenue pour tout lui payer …C’est Sahbi Amri qui le dit encore.

MR Sahbi Amri précise:

"Je tiens à porter une rectification à ton article... Quand j'étais hospitalisé pendant 7 mois entre la clinique El Amen et la clinique Soukra , il n'y avait que le Président Zine El Abidine Ben Ali et l'un de ses collaborateurs officiels qui m'ont soutenu sur tous les plans. Personne de la présumée société civile en Tunisie ne s'est soucié de l'état de ma santé sauf Maitre Abdelfatteh Mourou et Fadhel Beldi ;Del'étranger, Jalel Matri, Ali SAidi Junior , Ridha Ben Boubaker , Abdelwahab Hani , Mondher Sfar , Ahmed Mannai et Abdelaziz Agoubi m'ont téléphoné pour avoir de mes nouvelles . Mokhtar Zaghdoud m'a rendu plusieurs visites à la clinique en rentrant chaque fois à Tunis" (fin)

Je vous prie de bien vouloir publier cette précision.
Cordialement
Sami BEN ABDALLAH


Tunisnews_ French N° 3008 du 17.08.2008

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