dimanche 20 juillet 2008

Sadok Amine : Zied le bienheureux...


Zied le bienheureux : un

« journaliste tunisien » hors du commun


Démarrage fulgurant pour le Fonds d’Entraide des journalistes Tunisiens (FEJT) !!
Le premier chèque signé par l’heureuse « héritière » de ce fonds a évité à un malheureux confrère de se faire jeter en taule pour défaut de paiement d’une pension alimentaire.

Les journalistes tunisiens qui connaissent actuellement des difficultés conjugales sont donc rassurés. Ils peuvent désormais divorcer tranquillement. En cas de défaillance matérielle, c’est le FEJT qui prendra en charge le versement de leur dette. Plus besoin de recourir au fonds spécial créé par l’Etat !

Il n’existe pas de statistiques précises concernant le nombre de journalistes qui divorcent chaque année, mais il est fort probable que le « Fonds de garantie de la pension alimentaire et de la rente de divorce » réalisera quelques menues économies.

Quant aux jeunes journalistes tunisiens qui hésitent encore à rompre leur célibat, de crainte de connaître un jour le même sort que leur malheureux confrère, ils peuvent sauter le pas. Leur avenir est assuré.

L’inénarrable et inégalable Zied le bienheureux, alias Zeidoun pour les intimes (n’est-ce pas Mohsen !!), régent et administrateur confirmé du FEJT, n’a évidemment pas manqué de couvrir, images à l’appui, cet important évènement sur son blog qui, bien que relooké, est en passe de devenir un cloaque fangeux et nauséabond puant la mauvaise foi, la démagogie, la bassesse, l’imposture et le cynisme.

Autant j’ai été heureux et content pour notre confrère infortuné dont j’ignore l’identité(heureusement que Zeidoun ne soit pas allé si loin !!), autant j’ai été écœuré et ulcéré par l’instrumentalisation machiavélique et obscène de cette affaire.

En effet, pour Zeidoun, tout est calculé et rien n’est jamais gratuit. Un rapide survol de son blog suffit pour se rendre compte qu’il est construit, du début à la fin,autour d’un seul fil conducteur : narguer, défier, provoquer et discréditer le bureau exécutif du nouveau Syndicat des journalistes où il siège en tant que membre d’apparence fictif mais concrètement des plus nocifs.

De la première vidéo, exhibée le 1er avril 2008, à la dernière caricature arborée le 17 juillet courant, les 100 posts publiés à ce jour tendent tous vers un objectif bien précis: défendre la thèse que lui et ses acolytes sont les seuls héritiers de l’AJT. Prouver que le nouveau syndicat ne marchera jamais sans lui et ses compères. Neutraliser et étouffer toute velléité de changement.

Après avoir astucieusement allumé la mèche des hostilités entre « les héritiers »au sujet de la paternité du fonds d’entraide, il s’est attaqué, gratuitement,et sans raison apparente, à son confrère Mongi Khadraoui en publiant (ici)
http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/blog-post_5573.html
, le 9 avril 2008, un article qui date du 26 décembre 2006 relatif à la couverture par le quotidien Echourouk des évènements de Slimane !!


Ils est allé ensuite dégoter, de manière sélective, partisane et systématique, dans différents médias et organes d’information, tous les articles et commentaires dénigrant le Syndicat des journalistes, en se gardant de rapporter les écrits positifs diffusés en Tunisie et à l’étranger concernant ce même syndicat.

Même dans de sposts d’apparence anodins tels que celui concernant le relookage de son blog, il a cru nécessaire de décocher une flèche au bureau du syndicat, en impliquant insidieusement, sa consœur Samira Ghannouchi dans l’intention manifeste de faire comprendre au président de ce bureau qu’il n’a pas et n’aura peut être jamais la majorité qu’il croit. C’est le seul point sur lequel il aura,malheureusement, tout à fait raison mais qui n’est pas, pour pourtant, à son actif !!

Les quelques posts se rapportant à d’autres sujets divers tels que les fameux« bouguerriates » ou les communiqués de certains partis politiques de l’opposition non reconnus ne sont que leurres et artifices que seul un personnage comme Zeidoun, fort de son immunité et d’un état de service bien garni, peut se permettre.

Zeidoun qui a la fâcheuse manie de railler ses contradicteurs, en les traitant de malades mentaux en quête de défoulement, est un vrai psychopathe. Un cas clinique. C’est un mégalomane et un égocentrique qui souffre d’une hypertrophie de la personnalité.

Ce carthaginois ressemble bien à quelqu’un qui porte le nom de Hannibal. Mais il ne s’agit nullement de Hannibal Barca, le général et l’homme politique phénicien. Il s’agit plutôt de Hannibal Lecter, le tueur en série, héros de la fameuse trilogie interprétée par Anthony Hopkins.

Sadok Amine

Tunisnews_ French19/07/2008

8 ème année, N° 2979 du 19.07.2008

2 commentaires:

Nadia Haddaoui a dit…

Brabbi, j'aimerais savoir où est-ce qu'on va avec ce genre d'articles qui prouvent en tous cas une chose: que les journalistes tunisiens ne seront jamais un corps de métier tant que chacun croit qu'il sauvera sa peau tout seul! Quant à la schizophrénie et autres névroses, je crois qu'effectivement, nous journalistes, en détenons les plus subtiles nuances et pour cause!Alors, pas la peine de nous le rappeler! J'ailerais rappeler à ceux qui feignent de l'ignorer qu'aider un journaliste à payer sa "pension alimentaire" ou sa "facture de steg" ou son "pain quotidien" revient au même du moment que c'est une question de survie quotidienne!
Juste une dernière chose: Est-ce trop demander à ceux qui veulent émettre des avis aussi éclairés de dévoiler leur identité réelle car c'est le premier pas vers la guérison de la schize!
Nadia Haddaoui
journaliste

Nadia Haddaoui a dit…

Brabbi, j'aimerais savoir où est-ce qu'on va avec ce genre d'articles qui prouvent en tous cas une chose: que les journalistes tunisiens ne seront jamais un corps de métier tant que chacun croit qu'il sauvera sa peau tout seul! Quant à la schizophrénie et autres névroses, je crois qu'effectivement, nous journalistes, en détenons les plus subtiles nuances et pour cause!Alors, pas la peine de nous le rappeler! J'ailerais rappeler à ceux qui feignent de l'ignorer qu'aider un journaliste à payer sa "pension alimentaire" ou sa "facture de steg" ou son "pain quotidien" revient au même du moment que c'est une question de survie quotidienne!
Juste une dernière chose: Est-ce trop demander à ceux qui veulent émettre des avis aussi éclairés de dévoiler leur identité réelle car c'est le premier pas vers la guérison de la schize!
Nadia Haddaoui
journaliste