"Nidhal Cherif" est son pseudonyme, n'empêche qu'il n'est guère difficile de reconnaître "l'empreinte" de notre ami Sofiène!!
Il est vraiment regrettable de défendre les causes "nobles" sous couvert d'anonymat !?
Pourquoi pas une "semaine de dialogue global".... avec les Journalistes ?
Nidhal Cherif
Deux clans "opposés", au sein du pouvoir, se livrent depuis quelque temps une guerre larvée pour le contrôle du secteur de la presse et des médias. L’enjeu de ce conflit n’est malheureusement pas la promotion ou le développement du secteur, comme tente de le faire croire chacun des « belligérants ». L’objectif est plutôt d’imposer ou d’étendre une domination sans partage sur un secteur stratégique, au service exclusif d’intérêts purement politiciens, le terme « politiques » étant très noble pour être utilisé !!
Dans cette guerre des tranchées, les commandants des troupes trouvent, encore et toujours, parmi les journalistes, qui ne sont pourtant que leur chair à canon et leurs premières victimes, assez de supplétifs, de tirailleurs et de légionnaires pour grossir leurs bataillons respectifs.
Les grands perdants, dans cette guéguerre, sont, évidemment, les journalistes réellement indépendants qui, en refusant de s'aligner et d’abdiquer leurs principes, leur dignité et leur liberté, deviennent des déserteurs, des renégats, des traîtres, des radicaux.
Ils se retrouvent, inévitablement, dans la ligne de mire, subissant les tirs croisés de leurs collègues et leurs chefs de camp, focalisant toutes les vindictes et les convoitises et attisant les appétences bellicistes de tous bords.
Dans cette empoignade « fratricide », tous les coups sont permis. Le dénigrement, la délation, l’intox et la manipulation deviennent des armes redoutables qui n’épargnent plus personne, brouillant les esprits, altérant les jugements et instillant le doute et la suspicion.
C’est ainsi que, depuis quelques jours, les sept rédacteurs en chef du quotidien "
A l’opposé, d’autres confrères, excédés par les manoeuvres suspectes de certains membres du bureau exécutif de leur nouveau syndicat, n'hésitent pas à traiter de «sept salopards» les six "administrateurs" autoproclamés du Fonds de Solidarité et leur mentor sexagénaire. Ce "retraité actif" qui n'arrive pas à décrocher.
Les mauvaises langues susurrent que ce dernier, qui semble s’être bien remis de sa cuisante défaite du 13 janvier dernier, a repris du service en qualité de liquidateur. La nouvelle mission qui lui a été confiée et qu’il a acceptée volontiers, est d’étrangler financièrement le Syndicat après avoir terrassé, politiquement, l’Association.
Non. Soyons sérieux ! La grogne ne cesse de monter et de croître dans toutes les entreprises de presse, en général, et dans les entreprises publiques, en particulier, notamment à l’ERTT (voir Mouwatinoun N°55) et au journal «
La situation dans cette entreprise n'a pas évolué d'un iota depuis août dernier, date du changement de direction. Le climat social y est encore des plus moroses, pour ne pas dire explosif, et les espoirs suscités l'été dernier se sont avérés chimériques.
Ce grand malaise endémique, qui secoue l’ensemble du secteur mérite, donc, bien plus qu’une guéguerre de clans.
Le pouvoir, qui a déclaré toute l’année 2008 «année de dialogue global avec les jeunes» ferait preuve d’une grande générosité s’il consentait à consacrer une petite «semaine de dialogue global avec les journalistes».
Pourquoi pas à l’occasion du 3 mai prochain ?
A bon entendeur Salut !
Tunisnews N° 2876 du 08.04.2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire